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Du carnet à l’écran : écrire avec l’intelligence artificielle

Posted on juillet 8, 2025juillet 8, 2025 by thyeks

Quand le syndrome de l’imposteur empêche d’écrire

J’ai toujours voulu m’exprimer, partager mes idées, mais le syndrome de l’imposteur me retenait. Pourtant, depuis longtemps, je remplis des carnets de notes, de stratégies, de schémas. J’échangeais parfois avec d’autres, mais dès qu’il s’agissait de publier — sur Instagram, Facebook ou ailleurs — je me bloquais. Je voyais les posts de mes amis, pertinents et bien écrits, et je ressentais une pointe de jalousie mêlée d’admiration. J’avais l’impression de ne pas être à la hauteur.

Ces cahiers remplis de diagrammes, ces conversations passionnantes avec des proches, ces idées qui fusaient… tout cela restait enfermé dans ma tête ou griffonné sur papier. L’écart entre la richesse de mes réflexions et ma capacité à les partager semblait insurmontable.

La rencontre avec l’IA : plus qu’un correcteur, un catalyseur

L’arrivée de ChatGPT a changé la donne. D’abord, il m’a permis de publier sans fautes, avec une relecture automatique. Mais très vite, j’ai eu des retours comme « c’est pas toi, c’est ChatGPT qui écrit ». Ces remarques m’ont blessé et j’ai arrêté.

Pourtant, la vérité est plus subtile : l’IA ne remplace pas ma créativité ; elle agit comme un catalyseur. Elle me redonne confiance, elle m’encourage à aller plus loin, à structurer des pensées que j’avais déjà en tête. Elle m’aide à surmonter le blocage entre l’idée et le texte.

Comment ça marche concrètement : ma méthode

Tout dépend de l’impulsion initiale. Selon mon idée, je choisis si je veux échanger, rechercher ou mettre en forme. Une fois le choix fait, l’IA est sélectionnée. Je pose mon texte — parfois déjà bien écrit, parfois à l’état de simple brainstorming — et, selon l’intention initiale, un échange se met en place.

Je questionne, et souvent je croise entre plusieurs IA. On « parle à trois » et je vois celle qui ressemble le plus à ma pensée. Au fil du temps, elles commencent à me connaître, à intégrer ma logique, et l’échange devient encore plus rapide. C’est là que je prends le contre-pied — il n’est pas question pour moi d’être dirigé par elles.

Quand l’échange arrive à un point de maturité, je vois comment transformer mon texte en article. Elles m’aident vraiment sur la forme, mais parfois cette forme n’est pas en adéquation avec qui je suis, et j’impose alors mon style.

La technologie n’est pas polarisée : elle révèle notre nature

Je suis convaincu qu’il faut embrasser le progrès. L’intelligence, comme l’énergie, n’a pas de polarité intrinsèque ; elle prend la direction et la valeur que lui donne l’intention qui la guide. Cette notion se transpose à la technologie.

J’entends des gens critiquer : « avant c’était mieux ». Big lol ! Oui, avant, la nature avait déjà tout bien fait, l’équilibre était parfait, les millénaires avaient façonné les choses… Et sinon, il y a l’homme, cet être capable d’échanger, d’apprendre, de progresser et de créer.

D’abord pour des besoins vitaux : se réchauffer, chasser. Ces premières créations sont des œuvres technologiques incommensurables. Un couteau, un marteau, la roue… Un morceau de carbone entouré de bois devient un crayon à papier. Toutes ces choses peuvent faire le mal — même un crayon à papier peut être planté dans un œil, comme les mots peuvent blesser profondément.

Donc oui, ces créations ne sont pas polarisées. C’est la main, le cerveau derrière, le génie du créateur ou du destructeur qui compte. Entre de mauvaises mains, la technologie peut détruire ; entre de bonnes mains, elle peut libérer et élever.

Critiques et lucidité

J’entends déjà les critiques : « ce n’est plus vraiment toi », « tu triches ». Mais aujourd’hui, je reste lucide. L’IA est un outil qui me permet d’accélérer la mise en forme de concepts que j’ai déjà développés en amont. Elle ne remplace pas mon expérience ni ma réflexion. Elle m’aide simplement à surmonter le blocage entre la pensée et la page.

Utiliser l’IA pour écrire ne me transforme pas en imposteur : cela me permet de partager ce que j’ai toujours voulu dire, de manière plus claire et plus assumée.

Conclusion : écrire, c’est partager et laisser une trace

Si vous hésitez à écrire, sachez que ce n’est pas grave de vous appuyer sur des outils modernes. Ce qui compte, c’est de rester l’initiateur de vos idées, de garder votre authenticité et de partager ce qui vous anime. L’IA peut être un allié, pas un ennemi.

Et si votre voix tremble encore, souvenez-vous : le monde a besoin de perspectives nouvelles, pas de silences forcés. Ces carnets remplis d’idées, ces conversations passionnantes que vous gardez pour vous… il est temps de les partager. L’IA peut vous aider à franchir le pas, mais c’est votre voix qui compte.

Au-delà du partage, il y a aussi cette envie de laisser une trace. Je suis issu d’une famille de gens qui ont laissé des traces — un peu d’ego me pousse à en faire autant ! Mais surtout, par le passé, j’ai pu offrir des idées, faire des choses qui sont rarement documentées. Je me suis dit qu’il me fallait poser ces pensées, ces idées, à un endroit où elles seraient datées et où je pourrais les retrouver.

J’imagine mon plaisir dans quelques années à me relire et à voir le chemin parcouru. Mais aussi laisser une trace à mon fils et peut-être ses enfants, comme mon grand-oncle, mon grand-père et mon père ont pu le faire pour moi — et tous ceux qui ont eu la chance de les lire.


Écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle, mais avec mes idées, mes mots, et ma conviction profonde que la technologie doit servir l’expression humaine, pas la remplacer.

Category: Tech & Souveraineté numérique

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