J’ai été sollicité par Léna Blou pour apporter mon savoir-faire en matière de captation et de diffusion à l’occasion de son séminaire culturel MAK A GWOKA, qui s’est tenu les 29 et 30 mars 2025 dans ses locaux à La Fabri’k – Lénablou.
Je tiens à la remercier sincèrement de m’avoir challengé sur ces questions de mémoire et de transmission, et d’avoir accepté de faire confiance aux solutions que j’ai pu proposer pour accompagner cette démarche ambitieuse.
J’ai vécu un moment rare. Un moment qui soigne, qui répare, et qui rassemble.
Car écouter nos histoires, nos blessures, nos fiertés… c’est déjà se soigner un peu. Ce que nous avons vécu lors de ces deux jours, c’est un temps de parole sincère, traversé par la qualité des débats et porté par une modération d’une grande sagesse.
Je souhaite saluer tout particulièrement le travail de Léna sur le sujet sensible d’Akiyo. Par son approche équilibrée et respectueuse, elle a su ouvrir un espace de dialogue apaisé, permettant à des voix parfois éloignées de se retrouver autour d’un récit commun. Cette capacité à créer du lien, sans forcer les choses ni raviver les blessures, est une force précieuse — presque une réécriture collective de notre mémoire.
Et cela, à mes yeux, est fondamental.
Ce séminaire doit marquer un premier pas. D’autres temps de parole comme celui-ci devraient être encouragés, documentés, transmis. Car trop de vérités restent enfouies ou mal racontées.
À ce titre, je suis convaincu que les collectivités — notamment le Département — auraient tout intérêt à accompagner cette dynamique. Cela pourrait ouvrir la voie à de véritables Assises de la Culture, où les enjeux de mémoire, de transmission intergénérationnelle et de professionnalisation des acteurs culturels trouveraient enfin un espace structurant et ambitieux.